Environ 1.500 taxis manifestaient ce matin sur plusieurs sites d'Ile-de-France, de Bercy à Orly en passant par la Porte Maillot ou Roissy, et tentaient de bloquer la circulation, notamment sur le boulevard périphérique parisien.
Certains chauffeurs brandissaient des pancartes "Macron, démission", en référence au ministre de l'Economie Emmanuel Macron. Le gouvernement n'a "rien à faire d'autre que de s'attaquer aux taxis parisiens. Ils veulent notre mort", a déclaré à l'AFP Samira, qui exerce depuis 25 ans comme taxi dans la capitale. "On n'en peut plus", a-t-elle ajouté, appelant M. Macron à "réglementer les VTC".
Au total, 19 manifestants ont été arrêtés à la Porte Maillot, après plusieurs blocages du périphérique, tandis qu'un chauffeur de navette, qui a forcé un barrage et renversé et blessé à la jambe un manifestant peu après 7H00, était entendu dans les locaux de la police à l'aéroport d'Orly.
Selon la préfecture de police, les personnes ont été interpellées notamment pour "violences volontaires, port d'arme et incendie volontaire". Lundi, le préfet de police de Paris Michel Cadot avait lancé "un appel assez ferme" aux taxis "à ne faire en aucun cas" preuve de "violence". De précédents rassemblements de taxis avaient déjà été émaillés de violences.