C’était le premier déraillement mortel de l’histoire du TGV. La SNCF doit rendre public jeudi 19 novembre un point d’étape sur l’avancée de l’enquête interne menée à la suite de l’accident qui a tué 11 personnes samedi en Alsace.
Certains éléments du contenu des boîtes noires, comme la vitesse du train au moment du choc, devraient notamment être révélés. La piste d’un acte volontaire étant a priori écartée, la compagnie ferroviaire envisage désormais trois hypothèses : une défaillance du train, une défaillance de l’infrastructure ou une erreur humaine. Interrogé, le conducteur du véhicule a de son côté assuré aux enquêteurs avoir respecté la vitesse prescrite de 176 km/h.
A #Eckwersheim des pièces du #TGV retirées au compte-goutte du canal pic.twitter.com/24qi0pG9EZ
— France Bleu Alsace (@BleuAlsace) 15 Novembre 2015
Le drame s’est produit alors que le train effectuait un test sur le second tronçon d’une nouvelle ligne à grande vitesse mise en place entre Paris et Strasbourg. Il a déraillé pour une raison inconnue, avant de percuter un pont puis de chuter de la voie ferrée. L’ouverture de la ligne, initialement prévue au printemps 2016, devrait être repoussée.