Il prépare déjà sa hotte. A un mois et demi des fêtes de fin d’année, le Père Noël attend les lettres des enfants.
Son secrétariat ouvre cette semaine et sera mobilisé jusqu’au 22 décembre, afin de recevoir les demandes. Il suffit d’inscrire «Père Noël» sur l’enveloppe. Les enfants peuvent ensuite laisser libre cours à leur imagination pour l’adresse. Ainsi, les facteurs seront amenés, comme les années précédentes, à acheminer des courriers adressés à «L’avenue de la luge, à Glagla» ou au «Pays des cadeaux», au «Cercle polaire».
Les lettres papier, dont le nombre avait dépassé 1,2 million l’an dernier, arrivent à plus de trois mille kilomètres de la Laponie, à Libourne (Gironde). Derrière les lutins du Père Noël qui répondent se cachent en réalité soixante secrétaires de La Poste. Ils découvrent chaque année, depuis 1962, toutes sortes de demandes, parmi lesquelles «un arbre à papillons magique», «un skate volant» ou «un robot rangeur de chambre». Et pour recevoir une réponse, il ne faut pas oublier d’inscrire ses coordonnées au dos de l’enveloppe. Le service, proposé par La Poste, s’engage à répondre gratuitement à tous les enfants.
Une tradition mise en ligne
Si ce service postal existe toujours, l’homme en rouge a su s’adapter à son temps. Branché sur le Minitel dans les années 1980, il a aujourd’hui son propre site internet relié à une adresse email. En 2014, les secrétaires ont ainsi reçu plus de 120 000 courriels. Pour se plonger encore plus dans l’ambiance de Noël, les enfants peuvent également jouer en ligne et créer des cartes à imprimer.