Conséquence probable des attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis le vendredi 13 novembre et de la menace terroriste qui plane sur le pays, les routes d’Île-de-France ont enregistré mardi 17 novembre un record historique d’encombrements.
Une grande partie des Franciliens a préféré délaisser les transports en commun pour se rabattre sur leur voiture. Avec pour effet, la création de bouchons monstres.
FLASH/Circulation difficile sur la N104 entre Lognes (A4) et Brie-Comte-Robert (N19) https://t.co/ZRhIOUtoou
— Sytadin (@sytadin) 17 Novembre 2015
A 9 heures du matin, le Centre régional d’information routière d’Île-de-France enregistrait ainsi 529 kilomètres cumulés de bouchons sur l’ensemble de la région, perturbant de façon conséquente la circulation routière. Du jamais-vu. Jusqu’à huit accidents et pannes encombraient en simultané le réseau autour de la capitale, alors qu’il n’y avait pourtant aucun événement exceptionnel, comme des fermetures de tronçons ou des inondations par exemple. A noter que le mardi est traditionnellement le jour le plus encombré, car travaillé par la plupart des actifs.
Bouchons, lenteur. Trafic record en Ile-de-France ce matin. Le RER ne fait plus recette. pic.twitter.com/hb2BvbdwiB
— Olivier Razemon (@OlivierRazemon) 17 Novembre 2015
Ces chiffres dépassent de loin ceux constatés le soir du 6 novembre dernier, un vendredi, où le pare-chocs contre pare-chocs s’étendait sur 488 kilomètres. Mardi, les embouteillages étaient deux fois plus importants que d’habitude. En moyenne, on constate en effet 240 km de bouchons le mardi. Le mois de novembre serait d’ailleurs le deuxième mois de l’année où les routes sont les plus chargées selon le site Infotrafic, après celui de juin.