Alors que des dizaines de personnes ont été tuées ce vendredi dans plusieurs attaques simultanées à Paris et dans le secteur du Stade de France, une prise d’otages a également fait plusieurs dizaines de victimes dans la salle de spectacle du Bataclan dans le centre de capitale.
Située 50 boulevard Voltaire (XIe arrondissement), la vaste salle de spectacle d’une capacité de 1 500 places environ accueillait un concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal ce vendredi soir.
Le Raid, unité de la police est arrivée sur place peu avant 23h30 et l'assaut a été donné, vers 00h20. Plusieurs témoins, notamment sur Twitter ont fait état de plusieurs coups de feu.
4 énormes détonations et coups de feu en série
— Mathilde Siraud (@Mathilde_Sd) 13 Novembre 2015
Peu avant minuit, le président François Hollande avait indiqué qu’au moment où il s’exprimait, «les forces de sécurité faisaient assaut notamment dans un lieu à Paris».
Des dizaines de morts, trois assaillants tués
Selon des sources policières citées par l'AFP, le bilan de la prise d'otages est extrêmement lourd : il y aurait plusieurs dizaines de morts.
Les forces de l'ordre ont également indiqué que trois terroristes présumés ont été tués lors de l'assaut.
«Ils ont tiré dans la foule en criant 'Allah Akbar'»
Un témoin de la scène interrogé par France Info a expliqué que plusieurs personnes ont fait irruption au Bataclan et «commencé à tirer au niveau de l'entrée». «Ils ont tiré en plein dans la foule en criant 'Allah Akbar', avec des fusils à pompes je crois».
«J'ai pris ma mère, on s'est couché au sol, quelqu'un a dit ils sont partis, on s'est enfui par une issue de secours, il y avait encore des coups de feu quand on est partis, on a enjambé des corps, c'est un cauchemar», a poursuivi le témoin.
François Hollande arrivé sur les lieux
Le président François Hollande est arrivé sur les lieux, accompagné du Premier ministre Manuel Valls, du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de la ministre de la Justice Christiane Taubira. La maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police sont également présents.
L'Elysée a indiqué que le chef de l'Etat «faisait le point» avec les secouristes.