Trois militants présumés du mouvement «Anonymous» doivent comparaître lundi devant le tribunal correctionnel de Nancy, accusés d’avoir piraté plusieurs sites institutionnels.
Les faits qui leur sont reprochés remontent au mois de décembre dernier, lorsque des attaques avaient rendu inaccessibles le site du conseil régional de Lorraine, mais aussi ceux du conseil général de la Meuse et de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). La plate-forme du ministère de la Défense avait, elle aussi, été prise pour cible par ces possibles «hacktivistes» en janvier, afin de «venger», selon ses auteurs, la mort du militant écologiste Rémi Fraisse.
A cause de cet «accès frauduleux» au sein de sites étatiques, les accusés risquent dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.