Le pronostic vital de l’ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison, qui a tenté de se suicider samedi, n’est plus engagé, a-t-on appris dimanche.
Hospitalisé à l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac, dépendant du CHU de Bordeaux (Gironde), l’homme montrait dimanche des signes «encourageants». Il a notamment «ouvert les yeux et répond à des ordres simple», a indiqué une source médicale qui a précisé qu’il était pour le moment trop tôt pour se prononcer sur d’éventuelles séquelles.
Celui qui avait été condamné le 24 octobre dernier à deux ans de prison avec sursis pour avoir donné la mort à une patiente de 86 ans, avait été retrouvé inanimé dans sa voiture sur un chemin forestier des Landes. Un état causé par la prise de médicaments et l’inhalation des gaz d’échappement de la voiture, détournés dans l’habitacle. Il avait été héliporté vers l’hôpital et son pronostic vital était engagé lors de sa prise en charge par les secours.
Au moment de la découverte du corps, les enquêteurs avait retrouvé à ses côtés un mot expliquant son geste, dans lequel «il se disait en substance éprouvé et fatigué de la vie», notamment après les épreuves judicaires de ces dernières années.