La Haute autorité de santé (HAS) et la Société Française de Dermatologie (SFD) ont donné mardi leurs recommandations concernant un mal très répandu : l’acné.
Cette maladie chronique de la peau touche en effet pas moins de 80 % des adolescents du pays. Elle doit être prise en charge lorsqu’elle est considérée comme «sévère» et entraîne des risques de cicatrices, mais aussi lorsqu’elle a un impact psychosocial sur la personne concernée. Selon les autorités sanitaires, l’acné peut en effet entraîner des troubles de l’humeur, des difficultés relationnelles, voire une dépression.
La patience de rigueur
En cas de traitement, la patience est une qualité primordiale, car comme l’affirme la HAS, «aucun traitement n’est efficace immédiatement». Le temps nécessaire, au moins plusieurs semaines, en décourage beaucoup : moins d’un patient sur deux suit correctement le traitement qui lui a été prescrit.