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Le maintien de la «taxe tampon» suscite la colère des internautes

Le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a expliqué que «le gouvernement ne souhaitait pas bouger sur les taux de TVA».[FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Dans la nuit de mercredi à jeudi 16 octobre, l’Assemblée nationale a rejeté un amendement visant à abaisser le taux de TVA de 20% à 5,5% pour les produits de protection hygiénique féminine.

 

Cet amendement contre la «taxe tampon» devait permettre aux protections périodiques (serviettes, tampons, coupe menstruelle) d’être considérés comme des produits de première nécessité, comme peuvent l’être les préservatifs ou l’eau.

Mais alors que l’amendement avait été soutenu mardi en commission des Finances, le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a indiqué lors de la séance que «le gouvernement ne souhaite pas bouger sur les taux de TVA». Il a ainsi souligné qu’un taux de TVA de 20% est appliqué à «beaucoup de produits d’hygiène qui concernent plutôt les hommes», notamment les mousses à raser.

Cette décision a suscité la colère du collectif Georgette Sand, qui avait recueilli plus de 17 000 signatures pour sa pétition contre cette «taxe tampon». «Le gouvernement fait de l’égalité femmes-hommes quand ça l’arrange […] Le gouvernement ne va pas sur le terrain de l’économie et de la consommation, alors que ces terrains comportent des habitudes pénalisantes pour les femmes», affirme le collectif dans un communiqué publié sur son site.

Sur Twitter, de nombreux internautes ont fait part de leur indignation, pointant notamment le fait que l’amendement a été rejeté en majorité par des hommes.

 

 

D'autres internautes ont dénoncé le coût représenté par les protections périodiques dans le budget des femmes.

 

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