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Quelles sont les cibles préférées des cambrioleurs ?

Les habitations isolées sont davantage prises pour cibles. Les habitations isolées sont davantage prises pour cibles. [CC / Antranias / Pixabay]

Selon l'ONDRP, 4,8 % des ménages français indiquent avoir été cambriolés au cours des dernières années. Mais qui sont les cibles favorites des malfrats ?

 

Dans le détail de son étude, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a analysé le profils des ménages concernés. Voici les enseignements à retenir : 

 

• Les plus riches sont les plus ciblés

Moins on a, moins on donne envie. Selon l'ONDRP,  les couples actifs aux revenus moyens ou supérieurs sont 5,3 % à avoir subi un cambriolage ou une tentative de cambriolage. Il s’agit du taux le plus élevé. Dans le même temps, les jeunes actifs ou personnes âgées ayant des revenus élevés sont concernés à 4,8 %. 

A l'inverse, le taux de cambriolage est de 4,4 % pour les ménages en situation difficile, et de 4,5 % pour les personnes seules défavorisées.

 

 

 

• Les grandes maisons plus souvent attaquées que les petits appartements

Mieux vaut être petit. Les habitants des grandes maisons isolées bénéficient rarement d'un moyen de défense efficace contre les intrus. Ils sont donc 5,3 % à avoir été victimes de cambriolages. Un peu moins ciblés, les maisons (de 70 à 100 mètres carrés) dont les occupants sont accédant à la propriété. Elles aussi peu protégées, elles sont 5,1 % à être visitées.

Les petites maisons des locataires sont mieux gardées, touchées à 4,5 %. Enfin, les appartements de locataires, souvent équipés de dispositifs de sécurité et d'un gardien, ne sont touchés qu'à 4,2 %. 

 

 

 

• Les  maisons plus souvent attaquées que les petits appartements

L'isolement crée le danger. Le taux de cambriolage des logements situés dans un habitat mixte, composé d'immeubles et de maisons, en banlieue, grimpe à 5,4 %. Il tombe à 4,7 % dans les zones rurale ou péri-urbaine où la population est peu nombreuse. Les habitants ont en effet le réflexe de se prévenir entre eux en cas d'incidents.

Pour les personnes vivant en centre-ville, le taux est le plus faible, à 4,5 %. 

 

 

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