Mettre en place des "sanctions plus dissuasive" à l’égard des communes qui ne construisent pas assez de logements sociaux, telle est la volonté du gouvernement, annoncée mercredi 10 juin.
Alors que la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) impose aux communes de disposer d’au moins 25 % de logements sociaux, certaines villes sont loin de cet objectif.
Selon Europe 1, une dizaine d’entre elles seraient ainsi choisies parmi les plus récalcitrantes et leurs noms seront rendues publics mi-juillet.
Dans ces mêmes villes, les préfets prendraient donc l’ascendant sur les maires qui n’auraient pas créé suffisamment de HLM. Ils pourront se substituer à ces derniers pour préempter des terrains vacants et délivrer à leur place des permis de construire pour des logements sociaux.
Une mesure forte qui avait déjà été évoquée par le premier ministre, Manuel Valls, en mars dernier, lors de la présentation de son plan d’action pour favoriser la mixité sociale et mettre fin à ce qu’il avait nommé «l’apartheid» territorial.