Lundi matin a débuté l’évacuation d’un campement de migrants de La Chapelle, à Paris, qui comptait plus de 350 personnes, entassées sous le métro aérien.
Le campement compte en particulier des Soudanais, des Erythréens, Somaliens ou Egyptiens, tous regroupés dans des conditions précaires sous le métro aérien de La Chapelle, au nord de Paris. Hommes seuls, mais aussi familles avec enfants, tous ont été réveillés lundi matin par les forces de l’ordre pour être déplacés.
Rassemblés au centre d’un périmètre de sécurité établi par les forces de l’ordre, les migrants sont ensuite montés dans une dizaine de bus pour être emmenés vers des centres de la région parisienne, indique l’AFP. L’évacuation devrait durer jusqu’en milieu de matinée.
Demande d'asil ou transit
Des entretiens avaient été menés avant l’opération afin de déterminer quel hébergement convenait à chacun. Ainsi, 160 personnes pourraient demander l’asile et 200 sont "en transit" pour d’autres destinations, particulièrement la Grande-Bretagne ou les pays nordiques.
"Les femmes avec enfants relèvent de l’aide sociale à l’enfance de la ville", et les demandeurs d’asile des centres d’accueil ou Cada, a précisé le préfet de police. Pour les autres, en transit ou ne voulant pas demander l’asile, "une mise à l’abri temporaire" sera proposée, a-t-il ajouté.
Un représentant de la mairie de Paris a affirmé mardi sur place que la ville prendrait en charge 74 personnes.