"Je me sens Charlie Coulibaly". Pour sa sortie après les attentats de Paris, le polémiste a été reconnu coupable d'apologie du terrorisme.
Le tribunal correctionnel de Paris y a reconnu une apologie du terrorisme. "Je me sens Charlie Coulibaly", la phrase écrite et postée sur son compte Facebook par Dieudonné après les attentats de janvier et la marche citoyenne qui avait suivi, a valu une condamnation de deux mois de sursis à son auteur, mercredi.
Le polémiste l’avait en effet formulée en associant le slogan de soutien aux victimes de Charlie Hebdo, "Je suis Charlie", et le nom d’Amédy Coulibaly, l’un des terroristes responsable de la mort d’une policière municipale et de quatre Juifs dans un hypermarché casher.
Dieudonné s’était justifié pendant son procès en expliquant qu’il s’était senti "exclu" de la marche.