Son but, faire évoluer "tout ce qui retarde un islam de France". A Strasbourg, le Premier ministre a montré ce mercredi son soutien au développement de l'islam de France.
Une semaine après la réforme lancée par le gouvernement concernant la situation de cette religion dans le pays, avec la mise en place d’une instance de dialogue permettant aux musulmans d’être représentés par une seule voix, Manuel Valls a défendu mardi à Strasbourg sa vision du sujet.
A la Grande Mosquée de la capitale alsacienne, le Premier ministre a abordé la question du financement des mosquées, souhaitant que "le réflexe (de) demander le soutien d’Etats étrangers se perde".
Autre volonté affichée : la formation "indispensable" des imams en matière de laïcité et de droit. Six établissements le font aujourd’hui, dont un à Strasbourg, un chiffre que l’Etat souhaite doubler d’ici à la fin de l’année. Le but étant, à terme, d’avoir "des aumôniers et des imams français, francophones, […] qui aiment la France (et) qui adhèrent à ses valeurs", a-t-il insisté.