Le parquet d'Evry a décidé de classer sans suite l'enquête préliminaire pour discrimination concernant le maire de Champlan (Essonne), accusé d'avoir refusé d'enterrer un bébé rom dans le cimetière de sa commune fin décembre, ce qu'il nie, selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
"Les investigations, si elles confirment un comportement parfois inadapté de différentes personnes qui sont intervenues dans la gestion de cette situation, n'ont pas permis d'établir que cette attitude ait trouvé sa source dans une volonté malveillante ou discriminatoire", a déclaré le parquet.
L'affaire avait particulièrement ému l'opinion. Dans la nuit du 25 au 26 décembre dernier, le nouveau-né avait été emporté par la mort subite du nourrisson dans le bidonville de Champlan dans l'Essonne, où ses parents étaient installés depuis un an.
Faisant les démarches pour enterrer leur enfant dans le cimetière de la ville , ils auraient essuyé un échec sans obtenir d'explications selon le gérant de l'entreprise de pompes funèbres de la ville. La petite fille de deux mois a finalement été inhumé à Wissous.