Le vote était très attendu. Le plan antipollution a été adopté lundi 9 février à une large majorité par le Conseil de Paris (108 voix sur 163).
L’UMP s’est abstenue, sa présidente, Nathalie Kosciusko-Morizet, indiquant que ces mesures manquaient "d’ambition" et de "concertation". La conseillère du Parti de Gauche, Danielle Simonnet, a opté pour la même position, déplorant que les aides pour se passer des véhicules polluants "ne soient pas attribuées en fonction de critères sociaux".
Anne Hidalgo, la maire PS de la capitale, s’est réjouie de la "large adhésion" des citoyens et a réaffirmé vouloir "libérer Paris des véhicules polluants à l’horizon 2020".
Les Parisiens incités à abandonner leurs voitures
La ville a notamment validé les mesures incitatives qui accompagnent les restrictions de circulation imposées progressivement aux poids lourds, cars de tourisme, vieux véhicules diesels et essences, dès juillet. Pour encourager les Parisiens à se séparer de leurs voitures, un abonnement d’un an au passe Navigo et à Vélib’ seront offerts, ou bien des aides pour acquérir un vélo.
Le montant de ces subventions pourra atteindre jusqu’à 500 euros par personne. Ces mesures représenteront un coût de 3 millions d’euros sur la mandature.