Le syndicat doit trouver le successeur de Thierry Lepaon, qui a démissionné la semaine dernière.
Le syndicat ne sait toujours pas où donner de la tête. Entre lundi et mardi, la CGT devra pourtant choisir son nouveau secrétaire général, après la démission de Thierry Lepaon la semaine dernière. Malgré ce départ, réclamé par beaucoup à la centrale pendant les deux mois qu’ont duré les polémiques autour du train de vie de l’ancien leader de l’organisation, celle-ci est loin d’être sortie de la crise.
En effet, Thierry Lepaon a obtenu le droit de superviser le choix de celui qui va prendre sa place. Avec un «groupe de travail», il doit proposer lundi à la commission exécutive de la CGT un nom pour le poste de secrétaire général et neuf autres pour former un bureau confédéral.
Mais nombre de responsables syndicaux critiquent cette méthode, contestant la légitimité d’un ancien leader embourbé dans les accusations, et dénoncent un «copinage». Le dernier mot reviendra au comité confédéral national de la CGT qui, demain, sera le seul habilité à désigner la nouvelle direction.