Alors que l’inondation qui a bloqué le périphérique depuis lundi a été résorbée mardi en fin de matinée, l’heure est désormais à déterminer les causes de ce sinistre exceptionnel.
Selon Mathieu Souquière, directeur des relations extérieures à Eau de Paris, «des casses de cette ampleur n’arrivent que tous les dix ou vingt ans, et elles n’ont presque jamais de répercussions en surface».
Lundi vers 13h30, l’une des canalisations les plus importantes de Paris (1,20 mètre de diamètre), située dans le 15e, s’est complètement rompue. Peu d’eau a atteint la surface, car la conduite est enterrée à plus de vingt mètres de profondeur.
Mais cette rupture a provoqué un dysfonctionnement dans le réseau, qui serait à l’origine de la fuite sur la deuxième canalisation, vers 16h. Plus petite mais beaucoup plus proche de la surface, c’est elle qui a inondé le périphérique au niveau du Parc des Princes (16e). Entre 20 000 et 30 000 m3 se seraient ainsi échappés, ce qui représente environ 5% des 500 000 m3 consommés chaque jour par les Parisiens.
«Cela va prendre quelques jours pour faire le diagnostic, mais cet incident ne peut être qu’accidentel», expliquait mardi soir Mathieu Souquière.