Un homme d'une trentaine d'années a été placé en garde à vue, mardi soir à Bordeaux, après avoir confié à des témoins qu'il avait jeté son bébé de 4 mois et demi dans la Garonne à la suite d'un différend avec sa compagne, a indiqué à l'AFP la police mercredi.
Celle-ci ignore pour l'heure le sort du bébé dont le corps n'a pas été retrouvé.
Le parquet s'est borné à indiquer dans un communiqué mercredi que le Procureur de la République de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, tiendrait une conférence de presse, jeudi 13 novembre à 09h45, "pour l'affaire relative au nourrisson survenue le mardi 11 novembre au soir sur les quais de la Garonne à Bordeaux".
Une source policière interrogée auparavant par l'AFP a indiqué que "sur fond de différend familial avec sa compagne, pour une raison que l'on ignore encore, un homme aurait jeté son bébé de 4 mois et demi à l'eau", confirmant des informations publiées sur le site de Sud-Ouest.
Selon cette source policière, l'homme, qui "était en instance de séparation" avec sa compagne, a été interpellé sur les quais de Bordeaux mardi soir par la police, alertée par des témoins à qui l'homme venait de "se confier".
Une poussette vide a été retrouvée sur les quais sur le lieu de l'interpellation, mardi soir.
Pour l'instant la police dit ne pas savoir ce qu'il est advenu du bébé et ne pas avoir retrouvé de corps, dans la Garonne ou ailleurs. "Il n'est non plus prévu pour l'instant de faire de nouvelles recherches", a précisé cette source, ajoutant qu'il serait "difficile de chercher un bébé dans la Garonne parce qu'il peut être n'importe où et très loin".
La police attend désormais "de voir ce que l'homme va déclarer pour être sûre effectivement qu'il a bien jeté (le bébé) à l'eau", a ajouté cette source policière.
Interrogés par l'AFP, les pompiers ont pour leur part confirmé qu'ils n'avaient retrouvé aucun corps de bébé et qu'ils n'avaient reçu aucune instruction de la police visant à reprendre mercredi des recherches dans la Garonne.
Alertés par la police mardi soir, ils avaient dépêché des plongeurs et une embarcation sur la Garonne aux abords du ponton Jean-Jaurès, en plein centre ville, où venait d'être interpellé l'homme placé en garde à vue.