L’appartement de fonction à Vincennes de Thierry Lepaon dont la rénovation coûteuse avait suscité la controverse, avait été déjà refait par son propriétaire avant la signature du bail avec la CGT. Un élément nouveau qui ravive la polémique.
C’est un nouveau pavé dans la marre jeté encore une fois par Le Canard Enchainé et qui n’arrange en rien les affaires de Thierry Lepaon.
Dans l’édition de ce mercredi, le journal satirique raconte que l’appartement de fonction occupé par le numéro 1 de la CGT et loué par le syndicat, avait fait l’objet d’une rénovation juste avant d’être mis à la location.
"Pas une rénovation de haut standing mais un coup de peinture blanche passé sur les murs, une moquette neuve et des meubles de cuisine installés", explique le Canard. La totalité des dépenses avait été prise en charges par le propriétaire des lieux.
Deux rénovations valent mieux qu’une…
Et le Canard Enchainé d’ajouter que la CGT a fait retirer "la moquette neuve pour installer un parquet flottant (…) Et a tout rénové du sol au plafond".
Ces révélations, si elles sont avérées, fragilisent un peu plus encore Thierry Lepaon qui a reconnu mardi "une faute collective" mais aussi des "responsabilités individuelles" dans ce dossier.
Dans son édition du 29 octobre dernier, le Canard Enchainé avait révélé que les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon avaient couté la bagatelle de 105.000 euros au syndicat.
Un devis initial évalué à 150.000 euros avait même été établi par un entrepreneur, mais le numéro 1 de la CGT avait finalement renoncé à faire installer un home cinéma et une cave à vins.