Le ministre de l'Education nationale, Benoît Hamon a défendu mardi l'idée "d'une nouvelle évaluation au service de l'apprentissage et des progrès des élèves." Mais comment ? Le Québec, la Finlande et Hong-Kong disposent de méthodes singulières.
Au Québec, les années de primaire et de secondaire sont divisées en cycles de deux ans. Pour passer au cycle suivant, les élèves doivent valider 60 % des compétences dans chaque matière. C’est à l’enseignant de choisir comment il souhaite évaluer les classes qui lui sont confiées.
En Finlande, dans les «comprehensive schools», des bulletins sans notes sont envoyés aux parents deux fois par an jusqu’au niveau sixième. La notation chiffrée n’apparaît qu’ensuite et s’échelonne de 4 (échoué) à 10 (excellent). Les élèves sont encouragés à s’auto-évaluer.
A Hong Kong, il existe deux types d’évaluation. La première, formative, ne donne lieu qu’à une appréciation, sans note. La seconde, sommative, consiste à faire passer des épreuves écrites, dont les résultats seront présentés sous forme de profil, de notes ou de niveau.