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Martinique : les armes déposées

Un gendarme sur les lieux où deux hommes ont été tués lors d'une fusillade entre deux gangs rivaux, le 13 janvier 2014 à Sainte-Anne, en Martinique [Nicolas Derne / AFP/Archives]

Fusils de chasse, revolvers, grenades… Depuis le 1er février, un véritable arsenal se constitue dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie martiniquaises.

 

C’est le résultat de la campagne «Déposez les armes», qui s'achève demain et  lancée il y a deux mois et demi pour lutter contre la banalisation des armes à feu, alors qu’une série de faits divers sanglants ont secoué l’île en 2013.

L’opération invitait les Martiniquais à venir remettre leurs armes et munitions aux autorités, tandis que celles-ci s’engagaient, en contrepartie, à ne pas prendre de sanction administrative ou judiciaire pour détention illégale d’armement. Alors que la campagne devait prendre fin le 31 mars, un premier bilan a encouragé la préfecture à la prolonger de deux semaines. Pas moins de 468 armes et 22 000 munitions avaient en effet été collectées. 

 

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