Marc machin a été placé mardi en garde à vue, près d'un an après son acquittement pour un meurtre qu'il n'avait pas commis, présumé avoir provoqué un esclandre dans une école parisienne a-t-on appris de source policière.
Selon les premiers éléments de l'enquête, pour des raisons qui restent à éclaircir avec précision, Marc Machin s'est emporté dans l'école maternelle de ses beaux-enfants, située dans le XIXe arrondissement, où il les avait conduits.
Il s'en est notamment pris au directeur de cette école "qui a dû faire appel à la police" pour "le maîtriser", a dit la source, et il aurait "tenu des propos homophobes" contre ce responsable qui a déposé plainte.
M. Machin a été placé en garde à vue vers 9H00 au commissariat de ce quartier, a précisé la même source.
Marc Machin, 30 ans, avait été condamné en avril dernier à six mois de prison avec sursis pour recel de vol de téléphone portable et violences par le tribunal correctionnel de Paris, cinq mois après son acquittement pour un meurtre qu'il n'a pas commis.
Il avait été libéré en octobre 2008 après avoir passé près de sept ans en prison. Disculpé du meurtre en décembre 2001 de Marie-Agnès Bedot à Neuilly-sur-Seine par le véritable auteur du crime et par l'ADN, il a été acquitté définitivement le 20 décembre 2012 à l'issue de son procès en révision aux assises de Paris.
Entre-temps, en 2009, il avait été interpellé pour trois agressions sexuelles, pour lesquelles il a été condamné en mai 2010 à trois ans de prison.
Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en décembre 2011 mais, n'ayant pas respecté le suivi socio-judiciaire de cinq ans auquel il était astreint, il était rapidement retourné en prison.
"Je me dois de mettre un point d'honneur à ne plus refaire le moindre écart", avait-il déclaré lors de son procès en correctionnelle d'avril 2013.