La trajectoire est la bonne. Après son rebond du mois de septembre (+ 3,4 %), le marché automobile français reste dans le vert.
Avec 166 515 immatriculations comptabilisées en octobre, les ventes de voitures particulières neuves ont progressé de 2,6 % par rapport à octobre 2012, d’après les chiffres transmis hier par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
Une embellie au sein de laquelle les constructeurs français tirent leur épingle du jeu : les ventes de PSA Peugeot Citroën ont progressé de 4,1 % (+11 % pour Peugeot, -3,5 % pour Citroën). Renault est lui aussi en forme avec un regain de 5,8 % (+4,9 % pour la marque au losange, +9,6 % pour Dacia).
Pour le CCFA, il s’agit d’une «très bonne nouvelle», engendrée notamment par les ventes de la Peugeot 2008, du Renault Captur ou encore de la Sandero de Dacia.
L’optimisme du secteur
Dans un secteur en souffrance depuis la crise de 2008, ces résultats poussent les professionnels à voir l’avenir avec optimisme.
Le CCFA, qui prévoyait pour 2013 une baisse du nombre d’immatriculations de 8 %, table désormais sur un repli «autour de 6 %».
Les journées portes ouvertes organisées à la rentrée par les concessionnaires laissent espérer «un bon niveau de commandes» prochainement.
Et le durcissement prévu du système de malus écologique (taxation des véhicules jugés les plus polluants) en début d’année prochaine pourrait pousser certains automobilistes à anticiper leur achat de véhicule avant la fin de l’année. Mais avec un possible effet boomerang : celui de voir les ventes chuter l’an prochain une fois cette modification mise en place.
Flavien Neuvy, de l’Observatoire Cetelem de l’automobile, parie quant à lui davantage sur les politiques commerciales offensives des constructeurs et sur les nouveautés qu’ils proposent pour doper les ventes. A tel point que le spécialiste évoque une possible sortie de crise en 2014.
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