Le tribunal de commerce de Lyon décidera le 12 décembre s'il désigne ou non un repreneur pour Kem One, l'ex-pôle vinylique d'Arkema dont une partie est en redressement judiciaire depuis mars avec 1.300 emplois menacés, ont annoncé jeudi les avocats de la direction et des salariés.
Le tribunal a prolongé pour six mois - délai légal - la période d'observation des activités concernées par la procédure de redressement, en l'occurrence la branche amont de la production de Kem One (chlorochimie et PVC). Mais il décidera de l'avenir de la société le 12 décembre.
Le financier américain Gary Klesch, propriétaire de Kem One, né en 2012 de la vente par Arkema de son pôle vinylique pour un euro, n'était pas présent à l'audience du tribunal de commerce ce jeudi, à laquelle il était convoqué.
Il s'est fait représenter par le directeur général de la holding du groupe, Ed Horne, qui a confirmé son engagement à céder pour un euro la branche aval de Kem One (fabrication de tubes, de profilés et de composés), qui est la plus rentable mais n'est pas concernée par la procédure de redressement judiciaire ouverte depuis mars.
Cet engagement avait déjà été pris par M. Klesch, via ses avocats, en cas d'offre de reprise globale du groupe. Les trois offres remises la semaine dernière à l'administrateur judiciaire par deux fonds américains et la CGT portent sur la totalité du périmètre de Kem One et fixent comme condition, parmi d'autres, que l'aval soit cédé pour un euro.