L'autoroute A7 sera coupée à la circulation au coeur de Lyon durant deux week-ends, fin mai et fin juin, en raison de travaux sur un viaduc, ce qui pourrait provoquer d'importantes perturbations de circulation, a indiqué la Direction interdépartementale des routes (DIR) Centre-Est.
Cette portion d'autoroute sera coupée dans le sens nord-sud du vendredi 24 mai 22 heures au dimanche 26 mai 14 heures. Puis ce sera au tour du sens sud-nord le week-end du 21 au 23 juin, aux même heures.
Des perturbations sont à prévoir puisque près de 120.000 véhicules enjambent par jour en semaine le viaduc Pasteur, dans le quartier de la Confluence au coeur de Lyon, et près de 90.000 véhicules le week-end. Par ailleurs, le passage par le tunnel de Fourvière, point de passage autoroutier obligé pour traverser Lyon, sera également interdit à la circulation.
"Cela va quand même représenter quelques gênes. On en est conscient", a concédé le chef de projet à la DIR, Jean-Pierre Bénistant.
Des déviations seront ainsi mises en place et dirigeront les automobilistes vers le boulevard périphérique et l'A46 pour délester la circulation locale autour de Lyon.
Une réparation globale du viaduc Pasteur, ouvrage âgé de 46 ans, a été entreprise en 2012. Ce chantier, d'un montant de 800.000 euros, prévoit la stabilisation des murs de soutènement des rampes d'accès, effectuée l'an passé, et le remplacement des appareils d'appui situés sous les supports verticaux du viaduc.
"Il était impossible de remplacer les appareils d'appuis tout en maintenant la circulation. Il y avait un risque d'endommager l'ouvrage", a indiqué M. Bénistant.
Ces nouveaux travaux concernent le remplacement en deux temps de 16 appareils d'appui en élastomère, "dont la durée de vie est dépassée". Ces pièces-maîtresses, mesurant 30 cm de large et 40 cm de long, assurent la bonne mobilité de l'ouvrage sous l'effet de la circulation et des dilatations notamment.
Pour ce faire, chaque partie du viaduc sera soulevée à l'aide de quatre vérins, soit plus de 220 tonnes à lever par week-end. "En continu, il faut 40 heures de travail pour remplacer les appareils d'appui", a précisé le chef de projet.