Le drame avait coûté la vie à deux personnes. Le tribunal correctionnel de Versailles doit rendre aujourd’hui sa décision dans le procès de l’accident de manège survenu en août 2007, à la Fête des Loges de Saint-Germain-en-Laye.
Poursuivis pour «homicides et blessures involontaires», l’exploitant du Booster, une gigantesque attraction formée d’un bras articulé, le fabricant et un sous-traitant encourent entre un et deux ans de prison avec sursis et entre 1 000 et 1 500 euros d’amende.
La vitesse excessive de l’engin, qui pouvait atteindre les 90 km/h, avait été mise en cause, puisqu’aucune anomalie n’avait été détectée lors des vérifications habituelles de sécurité.
Lors de l’accident, l’une des deux cabines du manège s’était détachée avant de s’écraser sur le podium central, avec à l’intérieur ses quatre passagers, assis dos à dos.
Un quadragénaire et son fils d’une vingtaine d’années, originaires du Val-d’Oise, avaient trouvé la mort et deux autres membres de la famille avait été grièvement blessés.
Dans l’autre nacelle, suspendue à 36 mètres de hauteur, deux personnes étaient restées bloquées plusieurs heures avant d’être libérées par les pompiers.