C’est un préalable à la réouverture des parloirs.
Un peu moins d’une semaine après l’évasion de Redoine Faïd, la prison de Lille-Sequedin (Nord) a été totalement fouillée hier à la recherche d’indices. C’est la première fois qu’une telle opération est menée dans le centre pénitentiaire ouvert en 2005.
Dès 7h du matin, 200 surveillants appuyés par 70 membres de l’Equipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris) ont passé au peigne fin les cellules des 800 détenus ainsi que les parties communes. Mais l’administration ne s’attendait pas à trouver beaucoup d’éléments.
En effet, depuis samedi, plusieurs opérations de moindre ampleur ont été menées, poussant les détenus à se débarrasser des objets illicites qu’ils auraient pu détenir. Mardi, un morceau d’explosif et un téléphone portable avaient été retrouvés dans des toilettes.
«L’intérêt de cette fouille, c’est de faire un grand ménage, d’envoyer un message et de rassurer les personnels», précise Etienne Dobremetz, délégué syndical Ufap-Unsa justice.