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Une nonagénaire meurt dans le parc d'une maison de retraite

La ministre déléguée chargée des personnes âgées, Michèle Delaunay, le 5 février 2013 à Paris [Francois Guillot / AFP/Archives] La ministre déléguée chargée des personnes âgées, Michèle Delaunay, le 5 février 2013 à Paris [Francois Guillot / AFP/Archives]

Une pensionnaire nonagénaire d'une maison de retraite du Rhône, souffrant de la maladie d'Alzheimer, a été retrouvée morte lundi matin dans le parc de la résidence.

Le gouvernement, après ce nouveau cas, envisage l'usage de dispositifs de géolocalisation.

La disparition de la femme de 93 ans avait été constatée à 23H00 dimanche par le personnel de l'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Saint-Bonnet-de-Mure, a informé la ministre déléguée chargée des personnes âgées, Michèle Delaunay, dans un communiqué.

Les causes de la mort de la nonagénaire, qui vivait seule dans un appartement de la résidence, restent à déterminer, selon la gendarmerie, à qui l'enquête a été confiée.

D'après la ministre, une femme de 73 ans est morte d'hypothermie samedi à Belcaire, dans l'Aude, après avoir quitté sa maison de retraite. Une semaine auparavant, un homme âgé a quitté un EHPAD à Langogne (Lozère). Son corps a été retrouvé sans vie tard dans la nuit.

Mi-janvier, une patiente de 90 ans avait été retrouvée morte de froid dans l'enceinte de l'hôpital gériatrique Sainte-Périne, à Paris, après avoir quitté sa chambre et échappé à la surveillance du personnel. L'Agence régionale de la Santé avait alors diligenté "une mission d'inspection" dans l'hôpital.

Pour la ministre, "cette succession d'accidents dramatiques pose avec acuité la question de la limite entre liberté d'aller et venir, et sécurisation des conditions de vie".

Mme Delaunay, qui va "lancer une réflexion avec tous les acteurs concernés", estime que "doit être discuté l'usage de dispositifs de géolocalisation à des fins de protection de la personne".

La ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie proposera aux membres du Comité national pour la bientraitance et les droits des personnes âgées et des personnes handicapées (CNBD) qui sera créé mardi, de se saisir de ces sujets. Le comité "pourra s’appuyer sur les recommandations élaborées par les professionnels dans le cadre de la conférence de consensus de 2004 sur la liberté d’aller et venir dans les établissements médico-sociaux", précise la ministre.

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