Cinq personnes proches des milieux nationalistes corses ont été placées en garde à vue mardi à Ajaccio dans le cadre d'une enquête sur un attentat à l'explosif commis en 2011, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.
Les cinq personnes sont interrogées au commissariat d'Ajaccio par des policiers de la sous-direction anti-terroriste de la Direction centrale de la police judiciaire de Paris.
Elles ont reçu le soutien du parti nationaliste Corsica LIbera qui a appelé à un rassemblement devant le commissariat.
Par ailleurs, des graffitis nationalistes visant notamment le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ont été tracés dans la nuit de lundi à mardi sur des édifices publics et des agences bancaires de Corte (Haute-Corse).
Les inscriptions "FLNC UC" (Front de libération nationale de la Corse Union des combattants), "U Fronte vincera" (Le Front vaincra ) et "AFF" (Arabes, Français, dehors) ont été tracées à la peinture noire sur la façade de la sous-préfecture, au centre de Corte.
Les murs de la gare portent les inscriptions "Valls = Pasqua", "Valls ne riparleremu" (Valls on se reparlera), "AFF", "FLNC UC" ainsi que le dessin d'une bombe.
Une inscription FLNC UC avait été découverte samedi dernier sur le mur de l'une des résidence secondaires plastiquées durant la "nuit bleue" de vendredi à samedi.
24 résidences secondaires appartenant presque toutes à des continentaux ou à des étrangers, sur l'ensemble du littoral de la Corse, ainsi qu'un restaurant et un dépôt de produits alimentaires pour la grande distribution avaient été détruits ou endommagés dans des attentats non encore revendiqués.
Des graffitis nationalistes avaient été tracés dans la nuit de samedi à dimanche sur des murs d'Ile Rousse (Haute-Corse).