L'Ile-de-France, qui capitalise sur le tourisme de loisirs et celui d'affaires, va devoir se battre pour rester la première destination touristique mondiale car la concurrence se renforce, prévient une étude parue mercredi.
Paris et sa région "disposent d'un potentiel touristique unique au monde", avec des musées et des sites culturels parmi les plus visités sur la planète (Tour Eiffel, Musée du Louvre, Musée d'Orsay, Centre Pompidou, Notre-Dame, Château de Versailles, Disneyland Paris...).
En 2011, la région a attiré 13,9 millions de touristes internationaux, en hausse de 4,6% par rapport à 2010.
"Néanmoins, l'Ile-de-France est désormais en concurrence avec des destinations du Sud-Est asiatique, du Moyen-Orient, de l'Amérique du Sud et de l'Afrique", souligne cette étude du Centre régional d'observation du commerce, de l'industrie et des services (Crocis), qui dépend de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP).
L'Ile-de-France doit s'engager pour continuer à accueillir "des expositions culturelles majeures, des expositions universelles et internationales spécialisées, ou encore de grands événements sportifs", prône le Crocis, en rappelant que les JO de Londres ont dopé le PIB britannique ou que l'exposition Monet au Grand Palais avait attiré 913.000 visiteurs fin 2010-début 2011.
Sur le front des congrès et des salons "rien n'est définitivement acquis", prévient le Crocis.
En effet la concurrence se renforce en Europe (Vienne, Barcelone, Berlin...) et bien plus loin, comme à Singapour. De "nouvelles destinations de congrès" émergent à l'Est, avec Moscou notamment, au Moyen-Orient, en Inde et "surtout" en Chine. La Chine, note l'étude, "a fait sortir de terre très rapidement 8 parcs d'expositions d'au moins 100.000 mètres carrés, relève l'étude.