Les policiers qui ont arrêté dimanche une responsable présumée de l'ETA dimanche ont laissé derrière eux cinq sacs de scellés contenant des armes et des faux papiers, ont constaté des journalistes sur place et la responsable de l'hôtel de Mâcon où séjournait la militante.
"Les sacs ont été trouvés un quart d'heure après le départ de la police. Ils étaient à côté de nos poubelles et contenaient notamment des armes", a déclaré à l'AFP la responsable de la résidence hôtellière Le cours Moreau, Emilie Mathieu, confirmant une information du Journal de Saône-et-Loire.
"J'ai contacté la police qui nous a demandé de les rentrer dans l'établissement le temps qu'ils arrivent", a-t-elle ajouté.
Interrogée par l'AFP lundi matin, la police ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet.
Selon le journal de Saône-et-Loire, "à l'intérieur des cinq sacs, se cachaient les armes des activistes ainsi que leurs faux papiers d'identité. Des munitions ont également été trouvées ainsi que des habits leur appartenant". Izaskun Lesaka Argüelles a été arrêtée dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôtel de Mâcon par les policiers d'élite du RAID en compagnie d'un autre membre présumé du groupe, Joseba Iturbide.
Elle est considéré comme un des trois principaux responsables du groupe séparatiste basque.
Les deux militants séparatistes présumés étaient tous deux en possession d'armes saisies lors de la perquisition menée pendant plusieurs heures par des hommes du RAID cagoulés et des enquêteurs de police, au milieu des clients de l'hôtel.