Contrairement à la Vénus de Milo exposée au musée du Louvre, complice involontaire de cette nouvelle opération de communication, les Femen ont des bras. Et elles comptent bien les utiliser contre les prédateurs potentiels.
Poitrines dévétues, elles étaient sept militantes mercredi matin, au pied de la célèbre Vénus de Milo, pour proclamer leurs revendications. "Nous avons des mains pour stopper les viols", "Le viol est un crime", "Non, c'est non" : ce sont quelques uns des slogans, rédigés en anglais, que l'on pouvait lire sur leurs torses.
Objectif de cette mise en scène : afficher leur soutien à la jeune femme tunisienne, violée par des policiers, mais jugée pour "atteinte à la pudeur".
Les féministes de ce groupe activiste, fondé en 2008 par l'Ukrainienne Anna Hutsol, ont déjà procédé à plusieurs opérations depuis leur implantation en France. Le 18 septembre, elles ont inauguré leur premier centre d'entraînement à un nouveau féminisme" dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris.
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