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L'épouse de l'otage français en Somalie lui envoie un message

Des soldats du gouvernement somalien en patrouille le 3 juillet 2012 à Balad[AFP/Archives]

L'épouse de Denis Allex, agent français de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) retenu en otage en Somalie depuis trois ans, a lancé vendredi un appel sur Europe 1, disant son espoir de le voir rentrer et l'assurant de l'amour et du soutien de sa famille.

"Denis c'est moi, c'est ta femme qui te parle. Je passe ce message à la radio en espérant que tu m'entendes là où tu te trouves, quelque part en Somalie", déclare cette mère de famille qui, depuis l'enlèvement de son époux le 14 juillet 2009, à Mogadiscio, par des insurgés islamistes somaliens, élève seule leurs trois enfants.

"Je veux te rassurer, te dire que nous allons tous bien. Les enfants vont bien, ils sont solides, ils travaillent très bien à l'école et sont en parfaite santé. Ils pensent beaucoup à toi", poursuit cette femme qui jusqu'ici n'était pas sortie de sa réserve.

"Tes parents vont bien également. Nous sommes tous très entourés, on prend soin de nous et surtout n'aie aucun inquiétude là-dessus", assure-t-elle. "Nous t'aimons et tu nous manques énormément alors prends soin de toi Denis, et surtout de ta santé. J'ai confiance en toi, en ton mental et en ta solidité. Tout cela tu nous l'as transmis, j'espère que ce message arrivera jusqu'à toi et t'aidera à tenir, nous sommes tous avec toi, on ne lâchera rien", souligne-t-elle.

Mais dans ce message transparaît aussi l'espoir que ce calvaire se termine. "Il te faut rentrer maintenant, nous attendons tous ton retour, tu nous manques. Nous t'embrassons bien fort, nous t'aimons, je t'aime Denis, je suis avec toi chaque jour qui passe, aie confiance", dit son épouse.

Les autorités françaises et la DGSE restent très discrètes sur cet agent, considéré comme "très solide", et les efforts entrepris pour tenter de le faire libérer.

En juillet 2011, Gérard Longuet, alors ministre de la Défense, avait déclaré que la situation de Denis Allex était difficile à appréhender. "On a du mal à avoir les bons interlocuteurs" et "il y a un vrai problème technique en Somalie", avait-il reconnu.

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