Le ministère de la Santé ouvrira une chasse préventive au moustique-tigre à partir du 1er mai. Ce moustique d’origine asiatique facilement reconnaissable grâce à ses pattes tigrées, est potentiellement porteur de virus comme le chikungunya ou la dengue.
L'insecte, très connu à la Réunion où il sévit, se développe dans le sud de la France depuis quelques années. Ila ainsi élu domicile en Alpes-Maritimes dès 2004 avant de s’installer en Haute-Corse en 2006. Depuis 2010, toute la région Provence-Alpes-Côté d’Azur est colonisée par le moustique-tigre. Plus inquiétant, il a été récemment repéré sur le littoral atlantique.
Le ministère ne se veut pas alarmiste. « Il n’y a pas, à l’heure actuelle, d’épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements » rappelle vendredi la Direction générale de la santé dans un communiqué. Mais après avoir détecté des cas autochtones de dengue et de Chikungunya, les pouvoirs publics veulent limiter l’expansion du moustique-tigre.
Le dispositif de prévention consiste à une surveillance accrue des populations de moustiques et à l’évolution des contaminations humaines. Mais le ministère en appelle également à la responsabilité individuelle en supprimant les eaux stagnantes. Un dépliant est disponible sur le site internet de l’Institut de veille sanitaire.