Nommé en juillet dernier, l’avenir de Sam Allardyce à la tête de la sélection anglaise de football s’inscrit déjà en pointillé. Il vient de se faire piéger par des journalistes britanniques lors d'une conversation secrète qui revêt des allures d’immense scandale en Angleterre.
Les reporters du Daily Telegraph se sont faits passer auprès de lui pour des représentants d’une entreprise asiatique souhaitant investir dans le marché des transferts du football anglais. Sans sentir le piège se refermer sur lui, Allardyce, qui n’a dirigé qu’un seul match avec les Three Lions, leur a confié être en mesure de les aider à contourner les règles édictées par la fédération anglaise, sur les TPO (Third Party Ownership, en français Propriété des droits économiques des joueurs par des tiers).
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Cette pratique consiste à détenir un joueur en copropriété entre clubs et investisseurs. Elle est interdite par la FIFA depuis le 1er mai 2015. Sam Allardyce aurait proposé ses services à ces faux représentants pour 400.000 livres (environ 450 000.euros). La révélation de ces déclarations a provoqué la stupeur au sein de la fédération anglaise de football (FA).
Une enquête a été diligentée et la FA a demandé au quotidien britannique de lui fournir les éléments en lien avec l’affaire. Il faut dire qu’au cours de son entretien avec les journalistes du Daily Telegraph, Allardyce n’y est pas allé avec le dos de la cuillère avec son nouvel employeur. Il a notamment considéré que dépenser 870 millions de livres pour rénover le stade de Wembley, était une idée « stupide ». Par ailleurs, l’ancien entraîneur de Bolton s’est également payé son prédécesseur Roy Hodgson («trop indécis») et Gary Neville, l’ancien adjoint de Hodgson.