Kamil Grosicki, l'attaquant du Stade Rennais, a fait part de son intention de quitter la France et la Ligue 1 en raison de la menace terroriste.
L'international polonais s'exprimait dans les colonnes du journal polonais Super Express. Il y raconte qu'il se trouvait à une trentaine de kilomètres de Monaco le 14 juillet dernier, lorsque l'attentat de Nice est survenu. «Je suis triste que des attaques terroristes se produisent si souvent en France et que les Français ne puissent rien faire pour l'éviter. Lorsque vous vivez en France, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à ce qui se passe et à ce qui pourrait arriver...»
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Kamil Grosicki met ensuite en avant le fait qu'il pense à sa famille, et que c'est cela qui l'a décidé à changer de club. «J'ai 28 ans, j'ai faut une bonne saison et un bon Euro (il était titulaire avec la sélection polonaise qui a atteint les quarts de finale, où elle a été éliminée par le Portugal, futur vainqueur de la compérition, ndlr). J'ai demandé à mon agent de me trouver une porte de sortie».
Une petite préférence pour la Premier League
Il semble toutefois que les considérations financières ne sont pas étrangères à la subite volonté du joueur polonais de quitter le Stade Rennais, qui semble particulièrement apprécier le très riche championnat anglais, après avoir envisagé une pré-retraite dorée dans les championnats du Golfe. «Je pense que s'il existe un club possédant les moyens de payer mon transfert ce serait en Premier League, explique-t-il dans Super Express. J'ai aussi des contacts au Moyen Orient, mais il semble qu'aucun club ne soit prêt à payer la somme nécessaire.
La fenêtre de transferts continue jusqu'à la fin du mois d'août, nous avons le temps de recevoir d'autres offres, mais si Rennes veut me vendre, le prix demandé pour mon transfert doit être revu à la baisse», conclut Kami Grosicki.
Si l'on suit la logique du joueur, il devrait en tout cas repousser une éventuelle offre du Bayern Munich, par exemple, alors que Munich a été le théâtre d'une attaque terroriste il y a seulement une semaine. A moins, que l'argument de la menace terroriste ne soit qu'un prétexte pour expliquer ses envies de changer d'air. Une possibilité d'autant plus crédible que la ville de Rennes n'a jusqu'à présent pas connu de menaces terroristes particulières.