La «Furia Roja» remet son titre en jeu. L’Espagne entame sa quête d’une troisième couronne consécutive lundi contre la République tchèque, avec des questions plein la tête.
Deux ans après leur élimination dès le 1er tour du Mondial - alors qu'elle était tenante du titre -, la sélection ibérique n’est plus la formation ultra-dominatrice comme entre 2008 et 2012. Et en France, les hommes de Vicente Del Bosque - qui a concocté un effectif entre ancienne et nouvelle génération - auront l’envie de prouver qu’ils sont très loin d’être sur le déclin, à l'occasion de l'Euro 2016.
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«Lundi, c’est une autre histoire», a d’ailleurs commenté Andrés Iniesta. Reste cependant à savoir si les Espagnols auront réussi à gérer le scandale sexuel qui a éclaboussé vendredi le gardien David de Gea. «Je ne crois pas que cela va nous déstabiliser, même si cela n'arrive pas à un très bon moment», a reconnu Pedro.
Pour ce qui s’annonce peut-être comme son ultime compétition sur le banc espagnol, Del Bosque a assuré que son équipe était prête pour en découdre, malgré l’affaire De Gea. «J’espère que ce ne sera pas une excuse pour ne pas avoir un rendement maximal», a lancé le technicien.
En préparation, l'Espagne a convaincu contre la Bosnie (3-1) et la Corée du Sud (6-1), avec un doublé de l’ailier Nolito à chaque fois, avant de chuter à domicile contre la modeste Géorgie et son bloc très compact (0-1). Méfiance d'autant que dans le groupe D, la Croatie fait figure de gros adversaire...