Les langues se délient au PSG. Après Lucas, Salvatore Sirigu ou encore Gregory Van der Wiel, c'est autour d'un cadre de l'équipe de s'exprimer, Thiago Motta. Dans la presse italienne, le milieu de terrain a critiqué la gestion de son club.
«Au PSG, il manque un directeur sportif comme Leonardo et une structure efficiente comme à la Juve (Juventus de Turin)», indique d’emblée Thiago Motta dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport et publiée ce mardi. Le milieu défensif âgé de 33 ans et sous contrat jusqu’en 2017 avec le club parisien, s’interroge sur la gestion du recrutement.
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En premier lieu, Thiago Motta, qui va disputer l’Euro 2016 avec l’Italie, pointe du doigt le départ de Zlatan Ibrahimovic. Selon lui, si le club avait une bonne structure, l’attaquant suédois devenu le meilleur buteur sur une saison du PSG en Ligue 1 serait resté. «Zlatan est un exemple de professionnalisme, on perd un leader. Je suis surpris qu’un accord n’ait pas été possible pour continuer avec lui.»
«J’espère que le PSG ne raisonne pas sur le fait que c’est la faute d'Ibrahimovic si le club n’a pas gagné la Ligue des champions», a-t-il indiqué faisant référence à l’élimination pour la quatrième année consécutive du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions.
Entraîneur du PSG ?
D’ailleurs selon l’ancien joueur du FC Barcelone et de l’Inter Milan, il sera très difficile de le remplacer. Et l’arrivée d’une star internationale ne garantirait pas forcément ce qu’apportait "Ibra" pour lui. «Ronaldo, Neymar ? Ce sont des noms importants qui font la différence sur le terrain. Mais ils ne sont pas des leaders comme Ibra. On risque de le regretter. Cavani a l’opportunité de prendre la place en pointe. J’espère qu’il sera en adéquation avec l’équipe», souligne l’Italien.
Concernant son avenir, Thiago Motta ne sait pas encore de quoi demain sera fait. Lui qui avait mis un moment avant de prolonger son contrat la saison dernière, sait une chose, c’est qu’il se voit bien comme entraîneur plus tard. «Comme Ibra, j’étudierai les possibilités en toute liberté. Si je me sens bien, je continuerai à jouer. Sinon, je commencerai à travailler pour devenir entraîneur.» Et peut-être sur le banc du PSG ? «Le parcours de Guardiola m’inspire, je me dois d’essayer d’entraîner, que ce soit à Paris ou ailleurs. Mais ce serait beau qu’un joueur arrivé au PSG dès le début du projet puisse continuer à faire grandir le club. Je suis convaincu que j’en suis capable et je sais déjà ce que veulent le président et les supporters : une équipe fidèle à sa philosophie, une équipe au style agressif.» Aux dirigeants de trancher.