La Chine a mis au point une stratégie visant à faire de l’Empire du Milieu une «superpuissance mondiale du football» en 2050, comptant sur l’adhésion de près de 50 millions de nouveaux pratiquants d’ici 2020.
La stratégie, dévoilée par la Fédération Chinoise de Football fixe des objectifs à court, moyen et long terme. Parmi ces objectifs figurent en bonne place l’amélioration des infrastructures. Ainsi, la Chine entend développer au moins 20.000 centres de formation et 70.000 terrains à l’horizon 2020. D’ici 2030, la volonté des dirigeants est de veiller à ce que le territoire chinois compte au moins un terrain de football pour 10.000 habitants.
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La Coupe du Monde en ligne de mire
Sur le plan des résultats, la Fédération entend faire de l’équipe féminine une équipe de classe mondiale d’ici 2030, et de l’équipe nationale masculine l’une des meilleures équipes asiatique. Actuellement, la Chine est classée 79e (sur 209) dans le classement mondial de la FIFA. Le football chinois a surtout défrayé la chronique ces dernières années pour des problèmes de matchs truqués et de corruption au sein de sa Fédération, et pour les salaires faramineux proposés à des stars étrangères. Le pays ne s’est d’ailleurs qualifié qu’une seule fois pour une Coupe du Monde, en 2002 en Corée et au Japon.
Le président Xi Jinping, grand fan de football, avait déjà déclaré il y a quelques temps sa volonté de voir l’équipe nationale chinoise remporter la Coupe du Monde d’ici quinze ans. Un objectif démesuré, mais qui tend à prouver la volonté de la Chine de faire progresser ses équipes nationales.