Ils n’y ont plus mis les pieds depuis le 13 novembre. Ce soir-là, les Bleus étaient sur la pelouse du Stade de France au moment des attentats tragiques de Paris et Saint-Denis. Quatre mois et demi plus tard, les hommes de Didier Deschamps vont retrouver, ce mardi soir, l’enceinte dionysienne pour affronter la Russie en match amical dans ce contexte pour le moins pesant.
Qui plus est une semaine après les attaques de Bruxelles, même si les Tricolores souhaitent tourner la page de ces événements. «C’est important de revenir au Stade de France pour retrouver des repères et de la confiance, a confié lundi Hugo Lloris. Mais après un traumatisme comme celui-ci il faut qu’il y ait un lendemain.» D’autant que lui et ses coéquipiers ont un Euro à domicile à préparer. Et ce rendez-vous face aux Russes est la dernière occasion pour certains joueurs de se mettre en valeur devant les yeux du sélectionneur avant l’annonce de liste des 23 heureux élus pour le championnat d’Europe, le 12 mai prochain.
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C’est le cas notamment en attaque d’André-Pierre Gignac ou bien encore de Kingsley Coman, qui devraient avoir une belle carte à jouer pour prouver qu’ils ont leur place dans cette équipe de France, même en cas de retour de Karim Benzema dont la suspension pourrait être prochainement levée. Comme Dimitri Payet a pu le faire, vendredi, aux Pays-Bas (2-3). Mais si Didier Deschamps peut compter sur une attaque compétitive et un trio redoutable en milieu de terrain (Paul Pogba-Lassana Diarra-Blaise Matuidi), la défense demeure le principal chantier. En témoignent les deux buts encaissés contre les Néeerlandais. Et dans ce secteur, Mamadou Sakho, en balance avec Laurent Koscielny pour être associé à Raphaël Varane dans l’axe, pourrait se voir offrir une nouvelle chance de s’imposer. A lui, comme les autres, de la saisir. Car après, il sera sûrement trop tard…
Entraînement des #bleus à la veille de #FRARUS au @StadeFrance . #FiersdetreBleus pic.twitter.com/a2BZUUFQDC
— Equipe de France (@equipedefrance) 28 mars 2016