Qu’est-ce que je peux lire comme âneries au sujet de Zlatan Ibrahimovic. Le mec plante ses trente buts par saison depuis qu’il est arrivé en France, il est une star absolue, bien au-delà du monde du football, mais il y en a toujours, et beaucoup, pour lui gerber dessus.
Trop grand, trop puissant, trop arrogant et surtout trop riche. Tout n’est pas faux. Il faudrait, pour être honnête, ne jamais oublier d’ajouter : trop fort. Parce qu’il ne faut jamais oublier non plus que le Suédois va vers ses 35 ans, un âge où les attaquants normaux vont courir le cacheton aux Etats-Unis, dans les Emirats ou désormais en Chine.
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Lui court encore après d’autres objectifs : la Ligue des champions, les trophées, l’Euro avec son pays. ça mérite une autre forme de respect et de considération. Alors, bien sûr, Ibra n’est pas toujours très fin. Il aime jouer de son personnage, faire de la provocation, pour rien. Ses déclarations, la veille du match retour à Chelsea sur le thème «le PSG n’existait pas avant le Qatar», étaient inutiles et déplacées.
N’importe quel autre joueur se serait mis une pression supplémentaire, superflue avec ça. Mais pas là. Pas lui. On dirait presque qu’il a besoin de ça pour mettre en action son gabarit. On lui a toujours reproché de ne pas être décisif dans les matchs de Ligue des champions. A Stamford Bridge, il l’a été. Deux fois. En offrant d’abord un but tout fait à Adrien Rabiot, puis en marquant le but de la victoire, tout fait aussi, sur un service d’Angel Di Maria.
Soyez sans illusions, les pseudos spécialistes, les «Robespierre» du foot français, expliqueront qu’il est quand même nul. Un mec nul qui fait but et passe décisive en 8e de finale de la Ligue des champions, j’en veux bien tous les jours. Quand il ira voir ailleurs, le vide laissé sera immense. Les amoureux d’Ibra se sentiront seuls. Et les rageux vont vite s’ennuyer. Personnellement, j’ai choisi. Il va me manquer.