C’est peut-être à cause de l’arrivée soudaine de l’hiver. Mais la belle mécanique parisienne semble être grippée. Depuis le début de l’année 2016, le PSG n’affiche plus les mêmes maitrise et puissance aperçues pendant la première partie de saison.
Quelque peu inquiétant à moins d’un mois d’affronter Chelsea en huitièmes de finale de la Ligue des champions, même si pour l’instant, ces prestations en demi-teinte n’ont pas eu de conséquences sur les résultats du club de la capitale. Le triple champion de France en titre, toujours invaincu dans l’Hexagone, a engrangé cinq victoires en autant de rencontres en janvier avant de recevoir, samedi, Angers pour la 22e journée d'une Ligue 1 qu’il domine outrageusement avec 21 points d’avance sur Monaco. Mais quatre de ces succès ont été acquis dans la douleur et sur la plus petite des marges par des Parisiens apparus empruntés et pas toujours impliqués, sûrement l’esprit déjà à Chelsea. Ce qui n’inquiète pourtant pas Laurent Blanc outre-mesure.
Accroché par Angers au match aller
«C’est une période difficile, mais gagner ce genre de match va nous servir pour la suite de la saison, a assuré l’entraîneur du PSG à l’issue de la qualification contre Toulouse en Coupe de France (2-1). On va être de mieux en mieux, c’est une certitude.» Il le faudra pour venir à bout du surprenant promu angevin, qui avait réussi accroché Paris au match aller le mois dernier (0-0) et qui peut se vanter d’être la seule équipe de l’élite à ne pas avoir concédé de buts contre les Parisiens. A moins que Zlatan Ibrahimovic ne joue encore une fois les sauveurs et contente un public du Parc des Princes devenu exigeant. Il n’a d’ailleurs pas hésité à siffler ses joueurs, mardi soir, à la mi-temps. Une attitude qui a eu le don d’irriter Laurent Blanc. «ça m’agace, a-t-il pesté. Sincèrement, je trouve ça un peu nul.» Lui et les Parisiens savent ce qu'ils le restent à faire pour que ça ne se reproduise pas.