Licencié jeudi par Chelsea suite aux mauvais résultats de son équipe, José Mourinho reste un personnage atypique connu pour ses provocations incéssentes et ses phrases chocs. Voici un florilège des plus belles citations du technicien portugais.
Un ego surdimensionné
"Je ne suis pas n'importe qui, je suis le Special One", le 2 juin 2004. A peine propulsé manager de Chelsea en provenance du FC Porto avec qui il vient de remporter la Ligue des champions, José Mourinho explique lors de sa toute première conférence de presse qu'il n'est pas comme les autres managers. Le début de la légende.
Quelques semaines plus tard, en septembre 2004, il ira un peu plus loin dans la provocation. "Si j'avais voulu travailler tranquillement, je serais resté au Portugal. Là-bas, il y a de jolies chaises bleues, la Ligue des champions, Dieu et juste après lui, moi."
Personnage atypique et provocateur, il a même trouvé quel acteur pourrait jouer son rôle au cinéma en cas d'éventuel film retraçant son histoire. "George Clooney pourrait jouer mon rôle. Ma femme pense que ce serait le meilleur choix."
Pas ami avec les entraîneurs
José Mourinho a toujours aimé se mettre en avant pour protéger ses joueurs. Si bien qu'il s'en est toujours donné à coeur joie pour critiquer ses adversaires et notamment les entraîeurs adverses. "J'ai vu Ferguson (ex-manager de Manchester United, ndlr) marcher à côté des arbitres à la mi-temps. Et l'homme en noir est revenu complètement différent en seconde période", avait-il lancé en janvier 2005 pour expliquer l'éventuel avantage qu'aurait eu Manchester United à l'époque de Sir Alex Ferguson. Le manager français d'Arsenal, Arsène Wenger, en a également fait les frais. "C'est un spécialiste de l'échec. Pas moi", avait-il déclaré en février 2014 en conférence de presse.
Mais la sortie la plus extrême aura été celle contre Rafael Benitez, actuel entraîneur du Real Madrid. "Je pense qu'elle devrait s'occuper du régime de son mari et elle aura moins de temps pour parler de moi", avait indiqué le Portugais en juillet 2015, à propos des critiques émises par la femme de Benitez.
Il aime tacler les joueurs
Mais les entraîneurs ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade, les joueurs également. Et parmi eux, le meilleur joueur du monde : Lionel Messi. "Barcelone est une ville très culturelle, avec de nombreux théâtres, et ce garçon (Lionel Messi, ndlr) y a très bien appris à jouer la comédie", a-t-il lancé en février 2006, après une défaite en 8e de finale de Ligue des Champions face aux Catalans.
Les joueurs qu'il a également eu sous ses ordres ont pris quelques tacles. "Si tu vas avec un bon chien, tu chasses davantage. Si tu vas avec un chat, tu chasses moins mais tu chasses quand même." Une flèche lancée en direction de l'international français Karim Benzema qu'il a entraîné au Real Madrid, en décembre 2010. Le technicien portugais regrettait l'inefficacité devant le but de l'ancien lyonnais. Autre cible de Mourinho, Samuel Eto'o. "Eto'o ? Il a 32 ans. Peut-être 35 même, qui sait ?", avait-il déclaré en février 2014 en évoquant le rendement de son attaquant à Chelsea.