L’équipe de France de foot retient son souffle. Loin du tumulte de l’affaire de la sextape, les Bleus ont les yeux rivés ce samedi sur le tirage au sort de l’Euro 2016, à l’issue duquel ils connaîtront leurs trois adversaires de groupe.
Pointures du foot européen, petite fédération de l’est novice à ce niveau, retrouvailles avec Zlatan… voici ce qui pourrait attendre les Français.
GROUPE DE LA MORT : France, Italie, République Tchèque, Turquie
C’est la pire des configurations qui puisse exister pour les Bleus. À eux trois, Italiens, Tchèques et Turcs ont concédé seulement quatre défaites lors des trente matches de qualifications à l’Euro 2016 qu’ils ont disputés. Jamais faciles à manœuvrer, les Italiens n’ont plus remporté d’Euro depuis 1968. Ils s’appuieront cette année sur l’axe central de leur défense formé par Bonucci et Chiellini. La République Tchèque a, elle, fini en tête du très relevé groupe A, laissant du même coup les Pays-Bas sur le carreau. Enfin, la Turquie, qui dispute sa 4ème phase finale, s’appuiera avant tout sur l’expérience de son coach, Fatih Terim.
GROUPE LE PLUS ABORDABLE : France, Ukraine, Slovaquie, Albanie
Il faut se diriger à l’est du continent pour trouver trace d’adversaires beaucoup plus abordables pour Didier Deschamps et ses joueurs. L’Ukraine fait figure de petit poucet du deuxième chapeau et doit sa présence à cet Euro à un barrage bien maîtrisé contre la Slovénie (2-0, 1-1). Dans le même groupe que les Ukrainiens, la Slovaquie avait davantage su tirer son épingle du jeu, se classant deuxième derrière l’Espagne. Elle reste pour autant une nation mineure du foot européen, tout comme l’Albanie dont ce sera la première participation à un Euro.
GROUPE DES RETROUVAILLES: France, Suisse, Suède, Eire
Le groupe qui plairait à coup sur aux nostalgiques et aux amateurs de Ligue 1. Deux ans après l’historique 5-2 infligé par la France aux Suisses en Coupe du Monde, on pourrait imaginer la «Nati» (équipe nationale suisse ndlr) déterminée et programmée pour battre les Bleus. La perspective d’assister à une rencontre ouverte et plaisante serait réelle. Affronter Zlatan, terreur des pelouses de Ligue 1, serait également un moment chargé en symboles. Enfin, paraît-il qu’en Eire, personne n’a oublié la main de Thierry Henry en 2009… Comme pour les Suisses, l’esprit revanchard des Irlandais et leur probable volonté de ne pas fermer le jeu garantirait buts et spectacle.