Franck Ribéry, l'attaquant français du Bayern Munich aurait été entendu par la brigade de répression du proxénétisme, a annoncé mercredi Closer. Une affaire qui intervient cinq ans après celle de Zahia.
Ribéry, qui a repris mercredi l’entraînement avec son club après neuf mois d’absence, est toutefois ressorti libre, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, a poursuivi l’hebdomadaire. L’ancien marseillais a, en effet, été entendu en tant que témoin dans le cadre d'une enquête préliminaire sur un réseau de prostitution internationale ouverte il y a huit mois, le 26 novembre dernier par la brigade de répression du proxénétisme (BRP).
Selon les informations que révèle Closer, Franck Ribéry aurait confié une enveloppe de 15 000 euros à l'un de ses amis afin qu'il fasse venir des "escort girls un week-end à Munich". L'ancien international tricolore aurait découvert par la suite que cet ami, qui serait un ancien joueur, n'aurait donné que 500 euros à chacune des filles, dont l'une d'elles était âgée de 17 ans. Cette dernière, mineure au moment des faits, a indiqué devant les enquêteurs qu'elle n'avait pas eu de relation sexuelle avec Ribéry. Cette affaire intervient un peu plus de cinq ans après celle de Zahia pour laquelle il avait été relaxé.
Son avocat s'explique
Dans la foulée de cette révélation, Maître Carlo Alberto Brusa, avocat de Franck Ribéry s'est expliqué au "Parisien" expliquant que le footballeur "n'a rien à voir avec cette affaire". "Je démens complètement le fait que Franck Ribéry puisse être impliqué dans un quelconque réseau de prostitution ou dans une quelconque affaire de proxénétisme à connotation pénale. Il n'est ni l'instigateur d'un réseau de prostitution, ni le complice, ni même le bénéficiaire", a-t-il expliqué.