Pour affronter leurs adversaires de Norwich City, ce dimanche en Premier League, le club de football d’Arsenal (Londres) a décidé de prendre l'avion pour un trajet qui durera à peine… 14 minutes.
Les deux villes ont beau seulement être distantes de 160 kilomètres, la circulation y serait difficile en ce moment. C’est du moins l’excuse avancée par Arsène Wenger pour expliquer ce choix étonnant. «Quand nous avons pris cette décision, il y avait des travaux prévus, l’accès à Norwich est parfois difficile, donc on prend l’avion», a ainsi justifié l’entraîneur des Gunners d’Arsenal.
Une explication qui ne convainc pas les écologistes
À la veille de l'ouverture de la COP21 à Paris, le choix d’Arsène Wenger ne passe pas du tout auprès des associations écologistes locales. L’une d’elles, répondant au nom évocateur de Plane Stupid ("L'avion stupide"), qui milite pour une réduction des transports aériens, a ainsi qualifié par la voix de sa porte-parole Ella Gilbert, ce déplacement de «ridicule».
«J’ai vécu à Norwich et je peux vous dire que c'est une distance que vous pouvez faire en train, sans avoir un impact sur le climat. C'est ridicule. Je supporte Arsenal donc je suis habituée à être parfois embarrassée par mon équipe, mais je préfère qu'ils attendent après le coup d'envoi pour humilier leurs supporteurs», a-t-elle déclaré, un brin malicieuse, aux médias britanniques.
«C’est une exception, on ne le fait pas souvent. On prend le train ou le bus», s’est défendu Arsène Wenger. Pourtant, comme le rappelle Le Figaro, c'est la deuxième fois qu'Arsenal se rend à Norwich en avion. Et lors du match, en 2012, les critiques avaient été identiques.