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Carton vert au foot : pour quoi faire ?

En fin de saison, la fédération italienne de football établira un classement récompensant, d’une manière encore non-déterminée, les joueurs figurant tout en haut de la hiérarchie du fair-play. (Photo : montage DirectMatin)[GIUSEPPE CACACE / AFP]

Depuis le samedi 5 septembre, date de la reprise de la saison de Série B, les arbitres de deuxième division du championnat italien disposent, en sus des traditionnels jaunes et rouges, d’un carton vert servant à promouvoir les actes de fair-play sur les terrains de foot.

 

En clair, si un joueur rend le ballon à un adversaire suite à une faute non-sifflée ou qu’il essaye de mettre un terme à une situation conflictuelle entre deux adversaires, il sera dès lors susceptible de recevoir un carton vert.

A l’issue de la dernière journée de Série B, la fédération italienne de football établira un classement récompensant, d’une manière encore non-déterminée, ceux figurant tout en haut de la hiérarchie du fair-play.

 

 

Bientôt un arc-en-ciel dans la poche de l’arbitre ?

En Italie, le carton vert n’est pas une nouveauté en soit. L’instance nationale de foot n’a fait que modifier sa précédente fonction autorisant l’intervention de soigneurs sur le terrain. Désormais, un simple geste de la main permet à l’arbitre de signaler aux médecins et kinés des clubs d’entrer sur l’aire de jeu.

Surfant sur le succès de cette initiative, la fédération italienne ne veut pas en rester là et plancherait déjà sur la création de nouvelles biscottes colorées. Parmi les possibilités évoquées, le carton blanc, dont Michel Platini candidat à la présidence de la FIFA se fait le défenseur, sanctionnerait un joueur d’une expulsion temporaire de 10 minutes.

 

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