Le Classique entre l’OM et le PSG, dimanche au Vélodrome, promet d’être décisif dans la course au titre de champion de France. Mais pour les acteurs et les supporters de deux rivaux du championnat, il est aussi de question de suprématie.
Rarement un Classique entre l’OM et le PSG n’avait déchainé autant les passions. Le choc entre les deux rivaux, qui aura lieu dimanche en clôture de la 31e journée de Ligue 1, est attendu par toute la France du football.
Car l’issue de cette confrontation au sommet pourrait être décisive dans la course au titre de champion. Avec deux points de retard, les Olympiens ne peuvent se permettre de s’incliner, alors que les Parisiens ont la possibilité d’éliminer leurs adversaires en cas de victoire.
"A la fin, ce match rapporte trois points, comme les autres", a néanmoins tempéré Laurent Blanc au micro de PSG TV.
Un match pas comme les autres
Mais au-delà de l’enjeu sportif, il est surtout question de suprématie, de fierté, d’honneur pour l’ensemble des acteurs mais aussi les supporters.
"L’environnement de ce match est un peu particulier en comparaison de celui des autres rencontres. C’est un match intéressant et plaisant à jouer, pour diverses raisons, mais surtout pour essayer de donner satisfaction à nos supporters", a conclu l’entraîneur parisien.
Une dimension partagée à l’autre bout de l’hexagone. "On ne joue pas ce match que pour nous. On le joue pour toute une ville, une région a confié André Ayew ce mercredi 1er avril dans l’Equipe. Il faut être à la hauteur pour les gens. Ce match est plus pour les supporters que pour nous".
Ce qui explique aussi que le Vélodrome devrait connaitre un nouveau record d'affluence avec plus de 64 000 privilégiés attendus par assister à ce match définitivement pas comme les autres.