Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Chaque vendredi, il tient sa chronique dans les colonnes de Direct Matin.
Demain après-midi (samedi 14 février, ndlr.), le Paris Saint Germain accueille Caen au Parc des Princes pour le compte de la 25e journée de Ligue 1. Rencontre importante dans la poursuite contre Lyon et le match avec l’OM.
Malgré les quatre succès consécutifs des Normands, les Parisiens auront forcément la tête au match de Ligue des champions contre Chelsea, le mardi suivant, toujours au Parc. Souvenons-nous qu’au moment du tirage au sort, tout le monde envoyait, à juste titre, le PSG à une terrible boucherie. Deux mois se sont passés depuis le verdict des bouboules. Et on peut constater que l’écart entre les deux équipes s’est resserré, et ce pour plusieurs raisons.
En tout premier lieu, le niveau du club anglais entraîné par José Mourinho s’est affaissé depuis l’automne, avec deux défaites en Premier League à Newcastle (2-1) et à Tottenham (5-3), une élimination en Cup à domicile contre Bradford (4-2) et quelques victoires à l’arrachée.
Côté Parisien, ça va, un peu, mieux. Pas au niveau du spectacle et du jeu offensif, où Laurent Blanc doit composer avec un Zlatan Ibrahimovic loin de son meilleur niveau physique et un Edinson Cavani malheureusement bien plus adroit avec sa tête qu’avec ses pieds.
Mais Paris gagne et avance. Petitement certes, mais avec une assise défensive retrouvée symbolisée par le très net retour en forme de Thiago Silva et, par ricochet, la découverte d’un David Luiz à son vrai niveau. Le fait que Marquinhos ait montré tant de sûreté à un poste de latéral droit, qui n’est pourtant pas le sien, a également considérablement renforcé l’assise défensive parisienne.
Evidemment, affronter Eden Hazard, Diego Costa ou encore Cesc Fabregas constitue un tout autre danger que les attaques de Lille, Saint-Etienne ou Lyon, surtout sans Alexandre Lacazette. Mais les faits sont là. Paris est la seule équipe engagée dans quatre compétitions en Europe. Alors, bien sûr l’ambiance n’est pas aux confettis et serpentins. Mais les résultats sont là.